Envie de calme et de minimalisme ? De changer de mode de vie pour se rapprocher de la nature ? Et si vous vous intéressiez de plus près à la tiny house ? Cette maison de petite taille (tiny signifie minuscule en anglais et house, maison) séduit de plus en plus de particuliers, qui cherchent à vivre une vie où simplicité et nomadisme sont les maîtres-mots. Cependant, avant de se procurer une de ces habitations nouveau genre, il est nécessaire d'être un véritable expert sur les questions de réglementation, de savoir ce qui vous attend et d'avoir connaissance de ce que ce type d'habitat alternatif requiert. Alors, envie d'en savoir davantage sur la tiny house ? C'est par ici, dans ce nouvel article de La Maison Des Travaux Fontainebleau.

 

Qu'est-ce que la tiny house ?

Comme son nom l'indique, la tiny house est une maison de toute petite taille. Si les surfaces varient d'un modèle de tiny house à l'autre, la surface moyenne de ces maisons atypiques est de 20 m². On peut aussi bien trouver des tiny houses de 10 m² que des habitations de 40 m², notamment pensées pour les familles.

À l'instar d'une maison traditionnelle, la tiny house se compose d'un toit, d'un système de chauffage, de murs... La cuisine a tout d'une cuisine classique et est équipée de la même manière. La tiny house est aussi équipée d'une salle de bains, d'espaces rangement, d'un coin couchage... À la différence que chaque espace est soigneusement pensé et optimisé pour prendre le minimum de place. Les rangements malins sont à la base de ce mode de vie. Qui plus est, les habitants sont amenés à conserver uniquement les objets essentiels qui leur servent au quotidien. Vous l'aurez compris, le superflu n'a pas sa place dans la tiny house.

 

La tiny house est, bien souvent, montée sur quatre roues, ce qui permet de découvrir toutes les joies du nomadisme.

 

Zoom sur l'Histoire de la tiny house

Nous sommes en 2013 lorsque la tiny house fait son arrivée sur le sol français, en provenance des États-Unis. Les adeptes se multiplient et une communauté se forme dans l'Hexagone.

Mais pour comprendre le concept de la tiny house dans son intégralité, il est nécessaire de faire un tour au pays de l'Oncle Sam, là où tout a commencé.

Nigel Valdez, Gregory Johnson, Jay Shafer et Shay Salomon, quatre entrepreneurs, se réunissent en 2002 pour mettre sur pied la Small house society, la toute première entreprise de conception de tiny houses.

Jay Shafer avait, quant à lui, construit sa tiny house en 1997. Une maison minuscule sur quatre roues conçue à partir d'une remorque vétuste d'Airstream.

 

Si nombreux sont celles et ceux à rejeter le modèle de la tiny house, l'ouragan Katrina, ayant ravagé une partie du pays en 2005, change la donne. En effet, la catastrophe laisse des milliers de personnes sans habitation. La tiny house apparaît alors comme une excellente solution : bien moins onéreuse qu'une maison classique, les démarches à accomplir sont également nettement moins nombreuses. Une manière de se mettre à l'abri rapidement pour un prix défiant toute concurrence. 

À son tour, la crise des subprimes de 2007 va accroître la popularité de la tiny house. Nombreuses sont les personnes ayant perdu leur logement à cause de la crise économique à se procurer une tiny house.

 

Au-delà des problèmes financiers, l'envie de se rapprocher de l'environnement et le changement climatique ont également amené beaucoup de citoyens, soucieux de leur empreinte environnementale, à se tourner vers ce type d'habitat. Même chose pour celles et ceux qui ont le voyage et le nomadisme dans la peau. La tiny house leur permet de découvrir le monde sans quitter le confort de leur chez-eux.

 

Tiny house : quid de la législation ?

Pendant longtemps, trouver un terrain sur lequel poser sa tiny house relevait du parcours du combattant. En effet, la législation rendait les choses difficiles pour ces propriétaires particuliers, qui n'avaient pas le droit de faire grand chose. Mais ça, c'était avant. En effet, nombreuses sont les municipalités à considérer aujourd'hui ce mode d'habitat atypique et à mettre des terrains à la disposition de ces habitants. Mais également à repenser les règles d'urbanisme et lever des interdits.

Malgré tout, il est impossible d'installer sa tiny house où l'on veut sans réaliser un certain nombre de démarches. Alors, par quoi faut-il passer ? Quelles sont les procédures à respecter ?

La première solution, qui se révèle être la plus simple, consiste à poser sa tiny house sur l'un des terrains mis à disposition par la municipalité et dédiés aux habitats alternatifs. Ces emplacements, notamment connus sous le nom de zones pastille, sont des zones agricoles ou urbaines qui ne sont pas constructibles.

Cependant, toutes les communes n'ont pas encore retravaillé leur Plan local d'urbanisme dans ce sens. Il ne faut pas hésiter à se rapprocher d'elles pour les amener à faire le nécessaire.

 

Il est également important de savoir que certaines municipalités sont encore contre l'installation de tiny houses. Des règles bien spécifiques sont alors définies pour protéger la politique d'urbanisme en place. À savoir que l'amende peut s'élever à 500 € pour chaque jour où la tiny house ne bouge pas, après sommation de la Ville. Vous l'aurez compris, il est important de rester dans le cadre de la loi pour s'éviter bon nombre de soucis.

La bonne nouvelle : il est possible de stationner sa tiny house sur un terrain privé pendant trois mois sans avoir de démarches spécifiques à réaliser. Si vous souhaitez demeurer sur ce terrain plus longtemps encore, il faudra alors déposer une déclaration préalable de travaux auprès de la municipalité. À savoir que les tiny houses dont la superficie est supérieure à 20 m² obligent à déposer une demande de permis de construire.

 

Tiny house en auto-construction ou clés en main ?

 

Deux possibilités s'offrent à celles et ceux souhaitant devenir les heureux propriétaires d'une tiny house. Ces derniers peuvent opter pour un modèle clés en main. Dans ce cas, il ne leur restera plus qu'à trouver un terrain pour leur nouvelle maison. À savoir qu'il est tout à fait possible de se procurer une tiny house haut de gamme pour moins de 100 000 €.

Les plus bricoleurs d'entre nous ont de belles affaires à faire dans l'univers de la tiny house. En effet, les premiers prix s'élèvent à 15 000 €. Cependant, tout sera à faire : érection des murs, plomberie, électricité, isolation, etc.

À savoir qu'en fonction du poids total cumulé entre le véhicule et la tiny house, il se peut que le conducteur ait besoin de passer une formation complémentaire au permis B ou un nouveau permis.

 

Vous l'aurez compris, la tiny house est synonyme d'un mode de vie unique sans fioritures. Elle permet de laisser libre cours à ses envies de voyage et de se rapprocher de la nature. Cependant, la construction de la tiny house (les modèles auto-construction) ainsi que les démarches à réaliser en fonction du terrain choisi pour l'installation nécessitent parfois des compétences particulières. L'aide de professionnels à ce niveau est bien souvent appréciée des particuliers qui souhaitent s'orienter vers ce nouveau mode de vie en toute sérénité.

 

La Maison Des Travaux Fontainebleau, votre partenaire rénovation et construction, vous accompagne dans votre projet de tiny house et met à votre disposition les meilleurs artisans de la région. Contactez-nous dès à présent.